Prevenir les phlébites lors d’un voyage en avion

Prevenir les phlébites lors d’un voyage en avion

Depuis ma plus tendre adolescence, j’ai toujours dans ma tête cette phrase de ma mère qui me disait toujours avant de prendre l’avion : « N’oublie pas de marcher dans l’avion et de boire beaucoup d’eau mon fils « ! (j’ai énormément pris l’avion dans ma jeunesse).




Et je me suis toujours demandé pourquoi elle me disait cela… Alors comme j’ai la tête dans le guidon dans le cadre de ma deuxième année de formation en soins infirmiers, je suis tombé sur un cours qui me semble assez intéressant à développer ici, car pour moi chaque personne qui prend l’avion devrait être sensibilisée aux risques thromboemboliques qui résultent de la station assise durant un laps de temps important.
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Prévenir les phlébites lors d’un voyage en avion

Je vais essayer d’en faire un article pas trop prise de tête et avec des termes accessibles au plus grand nombre. N’hésitez pas à me reprendre en commentaire si des termes peuvent paraitre barbares.

Comment éviter une embolie Prevenir les phlébites lors d'un voyage en avion

Les éléments figurés du sang

Posons le cadre déjà, la station assise prolongée qu’impose un voyage en avion majore le risque de faire une phlébite. Hors la complication la plus grave d’une phlébite est l’embolie pulmonaire. Il faut savoir qu’une embolie pulmonaire est potentiellement mortelle (sans mauvais jeux de mots). Heureusement cette complication n’arrive que très rarement.
Alors, maintenant tentons de définir tout ce petit monde.
Pour faire circuler le sang, tout être humain possède des veines et des artères (oui, oui). Dans la circulation sanguine générale, les artères font circuler le sang chargé en oxygène du coeur vers les organes. Les veines, quant à elles, assurent le retour veineux en faisant circuler le sang pauvre en oxygène des organes vers le coeur.
Le sang est composé de plasma et d’éléments figurés : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.
Quels rôles ont les éléments figurés du sang ?
Globule rouge : Transport de l’oxygène
Globule blanc : les défenses immunitaires
Les plaquettes : ont un rôle dans la coagulation sanguine dans le cadre d’une brèche vasculaire.

composition_sang
La composition du sang

La circulation générale
Creusons un peu plus… Les artères possèdent un tissu musculaire, chose que les veines n’ont pas. Grâce à leurs contractions, le sang va circuler dans les artères (évidemment aider par la pression fournie par le coeur).
Le retour veineux, lui, est assuré par plusieurs choses (3 en faites) :
Les valvules, qui sont des valves anti retour et qui empêchent le sang de « redescendre » et de « s’accumuler » dans les jambes. C’est une sorte de clapet qui s’ouvre dans un sens uniquement. Les artères n’en possèdent pas.
– Ensuite, il existe une petite tension veineuse, une sorte de force résiduelle,  qui assure le retour veineux quand nous dormons par exemple.
– Enfin la marche favorise le retour veineux pour vaincre l’effet de la pesanteur et ainsi faire remonter le sang au poumon par contraction des muscles. Eh oui la pression exercée sous la voute plantaire associée à la contraction des muscles (très innervée en vaisseaux sanguins) est le processus principal qui fait remonter le sang au poumon pour être réoxygéné.

phlébite Prevenir les phlébites lors d'un voyage en avion

Jusque-là vous me suivez ? Bien.

La circulation sanguine en vol

Rentrons dans le vif du sujet. Comment va se passer votre circulation veineuse lors d’un voyage en avion ?
Commençons par voir les facteurs de risques liés au vol :
– La principale : la durée du vol. Combien de temps allez-vous rester assis ? On parle de risque majoré à partir de 4 heures de vol. Prenons par exemple un vol en direction de l’Ile de la Reunion qui va durer 10 heures sans escales.

Risque Thromboembolique Prevenir les phlébites lors d'un voyage en avion

Les vols de nuit (position inconfortable, surtout en classe éco, car vos voisins dorment et vous ne voulez pas les déranger en vous levant).
Votre immobilité par conséquent.
– La compression prolongée de vos cuisses sur le bord antérieur des sièges agresse l’endothélium de vos vaisseaux. Ceci est à l’origine de l’activation de réactions de coagulation. En effet les équipements des compagnies aériennes privilégient des matériaux solides conçus pour durer dans le temps, à défaut  d’être confortables pour vos jambes.
La classe dans l’avion. C’est évident, vous avez plus de risque de faire une phlébite en classe économique, qu’en première. Eh oui, ce n’est pas pour rien qu’on surnomme ce phénomène : « le syndrome de la classe économique ». Siège étriqué, l’impossibilité d’allonger ses jambes, aligné en rang d’oignon…
L’altitude aussi, elle a des conséquences sur le fonctionnement (la physiologie) de votre corps que vous ne soupçonnez pas  : L’air dans l’avion est plus sec, l’hygrométrie (l’humidité) baisse et favorise votre déshydratation à partir d’une certaine heure de vol  (Vous n’avez jamais remarqué que votre bouche était sèche et pâteuse et que vous avez très soif en avion ? CQFD.). Plus le vol dure longtemps, plus vous vous déshydratez. Or le plasma comme vous le savez est composé à plus de 90% d’eau.
je tient tout de même à rajouter qu’il faut faire une déshydratation franche et sévère pour qu’elle potentialise réellement le risque thromboembolique.

L'Hygrométrie-à-bord-d'un-avion Prevenir les phlébites lors d'un voyage en avion

 
Les facteurs de risques qui favorisent de façon plus générale la formation d’une thrombose veineuse profonde sont :
l’âge
Le surpoids
– les personnes ayant eu récemment une opération chirurgicale
– Les femmes prenant des contraceptifs oraux
Il existe aussi d’autres facteurs de risque classé dans les risques pathologiques : comme le cancer,  une chirurgie ou immobilisation récente, une thrombophilie voir des antécédents familiaux de TVP (thromboses veineuses profondes).
Tous ces facteurs réunis ensemble (ou non) vont donc provoquer une hyper viscosité du sang qui favorise l’apparition de thrombus. Ces thrombus sont généralement composés d’hématies et de plaquettes. C’est le fameux caillot de sang appelé thrombus.
Marion est hôtesse de l’air à bord d’une compagnie aérienne, elle a bien voulu répondre à certaines de nos questions :
[infobox]« Les PNC (personnel navigant commercial) sont formés au secourisme par des Médecins urgentiste chaque année, mais poser un diagnostic en vol n’est jamais évident, surtout si la personne voyage seule. N’attendez pas d’en arriver au malaise avant d’appeler à l’aide. Nous avons toujours la possibilité de contacter le SAMU, même lorsque nous sommes en plein vol, à n’importe quelle heure et endroit où nous nous trouvons. Si le diagnostic d’embolie pulmonaire est confirmé alors l’avion est dérouté. Notre métier nécessite que nous soyons en pleine possession de notre santé physique et psychologique lors des vols, pour le cas où nous devrions faire face à une situation de crise par exemple. De ce fait, nous sommes assez vigilants en général en ce qui concerne notre santé et nous avons le devoir, si nous ne nous sentons pas bien avant un vol, de débarquer. « [/infobox]
 



 

Quels sont les signes cliniques de la phlébite ?

Vous êtes assis à votre place et vous ressentez une douleur à votre mollet ? C’est un des premiers signes de la phlébite, les autres sont simples à retenir :
Douleur du membre
Rougeur du membre
Chaleur du membre
Gonflement du membre (en général, on remarque une différence de 3cm de diamètre avec l’autre membre)

signe-clinique Thrombose veineuse profonde Prevenir les phlébites lors d'un voyage en avion

Dans le cas où vous présentez ces signes, je vous conseille de rester assis pour ne pas solliciter votre retour veineux. Je vous explique :
Une fois le caillot formé, le risque est qu’il se détache de la paroi vasculaire et qu’il remonte pour migrer dans les artères pulmonaires. C’est à ce moment-là qu’on parle d’embolie pulmonaire. L’embol (fragment du caillot qui s’est détaché) va obstruer partiellement ou complètement une ou des artère(s) pulmonaire(s). Sa migration est donc favorisée lors de la marche. Dans ce cas une partie des échanges gazeux au niveau du poumon ne se fera donc plus ce qui aura pour conséquence la difficulté respiratoire ou, dans le cas d’une ou des artères complètement obstruée(s), un choc obstructif ou une mort subite. Et faire une difficulté respiratoire au-dessus de l’océan pacifique, ce n’est jamais très bon.
[infobox title=’Attention’]Comme nous le confirme Marion, le personnel navigant a une formation de sécurité sauvetage et chaque année ils doivent maintenir leur compétence en s’entraînant à la réanimation pour le plus grand bonheur de Bob, leur mannequin. Il y a aussi des trousses de secours à bord: une trousse de premiers secours pour les petits bobos et une bouteille d’oxygène accompagné d’une trousse d’urgence  avec du matériel plus spécifique.[/infobox]
Les signes de l’embolie pulmonaire sont donc une dyspnée (difficulté à respirer) associée à une douleur thoracique et à une augmentation du rythme cardiaque (tachycardie).

embolie-processus Prevenir les phlébites lors d'un voyage en avion

 
Comment éviter la formation d’une thrombose ?
Si vous reprenez les facteurs de risque, c’est plutôt simple, il suffit de les corriger.
– La première chose : il faut marcher ! Marcher le plus possible, cela va favoriser le retour veineux et donc évitera la stase (stagnation) du sang. Attention en cas d’apparition d’un ou des signes cliniques, le fait de marcher aura pour action de faire migrer l’embol vers les poumons.
– La deuxième chose : Buvez ! Buvez énormément. Cela stimulera votre vessie et vous aurez envie d’allez souvent aux toilettes, donc vous marcherez encore plus.
Évitez l’alcool, car l’alcool…Déshydrate. Vous avez compris qu’il faut garder un volume d’eau correct circulant dans le corps. Donc, évitez le champagne à bord (Bon d’accord, juste une coupe alors)
– L’idéal pour prendre l’avion, c’est de porter des vêtements amples, la circulation sanguine des membres inférieurs sera donc grandement facilitée. Profitez-en pour desserrer vos lacets, voire même d’enlever vos chaussures.
Détachez votre ceinture de votre pantalon une fois assis, car elle coupe la circulation. N’oubliez pas de la rattacher par contre avant de vous lever quand vous irez aux toilettes (déjà vécu).
– Pratiquer de l’automédication en prenant de l’aspirine avant le vol, voire même en vous injectant un anticoagulant type HBPM (héparine de bas poids moléculaires, genre Lovenox) est un risque, même s’il n’y a pas d’étude qui prouve le contraire. Sachez-le, l’automédication peut être dangereuse (vous pouvez être porteur d’une pathologie latente, et sans être forcement au courant). Je sais que certaines pratiques existent, mais sont-elles dénuées de risque en l’absence de surveillance biologique adaptée ? Si vous souhaitez avoir un traitement préventif, parlez-en avec votre médecin traitant.
– Si vous êtes assis côté hublot par exemple et que vous ne souhaitez pas déranger vos voisins à tout bout de champ, il est possible de faire de l’exercice à votre place. Mettez-vous sur vos talons et contracter vos mollets plusieurs fois de suite en faisant des talons pointe. N’hésitez pas à vous étirer aussi. De nombreuses compagnies diffusent des vidéos d’exercices types à faire pendant le vol.
Prendre des sédatifs avant le vol n’est pas sans danger, certes ils vous feront certainement dormir tout le long du vol, mais c’est un bien pour un mal. Je m’explique : qui dit dormir, dit immobilité et donc vous ne pourrez appliquer aucun des conseils ci-dessus… Dormir c’est bien, éviter une phlébite c’est mieux.

phlébite Prevenir les phlébites lors d'un voyage en avion

Enfin, pour favoriser le retour veineux en avion, vous pouvez tout simplement porter des bas de contention (ou bas de compression). Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas destinés qu’aux personnes âgées. Il s’adresse à toute personne souhaitant prévenir les troubles thromboemboliques, ayant des problèmes de  circulation ou souhaitant corriger des problèmes de jambes lourdes et gonflées à l’arrivée (dû à l’œdème) . Il faut aussi noter que depuis quelques années les fabricants ont fait pas mal d’effort dans le look de ces bas !
J’espère que cet article vous sera utile lors de votre prochain voyage en tout cas.
Nous tenions à remercier le Dr Thoracotomie pour ses conseils et son aide pour la rédaction de cet article.




 
Bon vol !
Source pour cet article :
Thoracotomie
Le site de la société Française de la médecine d’urgence
Le site de l’INSERM
Mes cours (par des MCU et des PH de la Faculté de Poitiers)
 

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Comment-éviter-une-embolie
 

33 réflexions au sujet de “Prevenir les phlébites lors d’un voyage en avion”

  1. Merci pour toutes ces explications car je me posais juste la question.
    On entant souvent parler des risques de phlébites mais je ne savais pas ce que c’était, ni même le rôle des bas de contention.
    Article tres interessant merci !

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  2. Merci pour cet article très complet, instructif et préventif et qui permet de prendre ses bonnes dispositions pour un long voyage. Je pars personnellement aux Seychelles très prochainement, 7h de vol jusqu’à Abu Dabi, changement d’avion puis 4h jusqu’à Mahe.
    Je décolle de Paris à 22h, que conseillez-vous? Dois-je mettre mes bas de contention dès le matin ou bien le soir juste avant le vol?
    Merci pour vos conseils.

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    • Bonjour Barbara, nous ne sommes pas médecin mais si j’étais à votre place je les mettrai dés le matin, d’une part pour ne pas être embêté à devoir me changer en cours de journée et d’autre part car c’est une journée où on piétine pas mal dans les files d’attente; mais les mettre uniquement pendant le vol est suffisant. Pour le reste, il suffit de suivre les conseils de l’article, c’est à dire boire régulièrement et faire quelques exercices au cours du vol.
      Bon voyage !

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  3. Article très interressant ,j’en ai fait la triste expérience avec la conséquence d’une embolie pulmonaire avec TVP suite à un voyage en avion(4h30) de vol cet été .
    Je confirme donc que cela n’arrive pas qu’aux autres et que la prévention est essentielle (pas de signe clinique avant ni de trouble d’insuffisance veineuse au paravant ) car la suite est assez astreignante (anticoagulants a vie port de bas de contention et hygiène de vie stricte). Je suis passé tout près de la porte de sortie.
    Toute personne devrait connaître et lire cet article ,je l’ai fait un peu trop tard avec la suite de vous connaissez maintenant .

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  4. Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article très bien fait et très clair !!!
    Petite question, pourquoi les personnes ayant subi une opération chirurgicale récemment sont-elles plus à risques ?
    Merci beaucoup
    C.

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    • La chirurgie est l’une des principales causes de développement de caillots sanguins. Après une chirurgie aussi tu te mobilises moins, tu peux rester alité plus longtemps. C’est d’ailleurs pour cela que bien souvent tu as des injections d’anticoagulant en prophylaxie 😉

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  5. J’ai fait une embolie pulmonaire double en revennant de la Métropole en Guadeloupe. Je m’en suis aperçu que 15 jours plus tard en jouant au golf et ou je m’essoufflais dès que je montais une cote. Les analyses ont fait apparaitre un indicateur 10fois supérieur à ce q il devait être. Hospitalisation immédiate, sous oxygène, pendant 15 j, xarelto etc… Je prend l avion régulièrement et je ne bouge pas pendant les 8h de vol. ERREUR. Maintenant je me lève toutes les 2 h et je ne bois que de l eau pendant le voyage. A quelques heures près je ne vous parlerais pas.

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  6. Bonjour
    J’ai pris l’avion pour Las Vegas avec escale donc plus de 14 heures d’immobilisation et de piétinement aux files d’attentes . Au début j’avais très mal au mollet gauche et depuis j’ai mal à la jambe entière et aux reins dès que je marche . Dans l’avion je me suis déchaussée et impossible par la suite de remettre mes chaussures mes pieds avaient enflés . Ma question est est ce que le risque de phlébite est immédiat où il peut survenir plus tard . Je marche des heures est de dangereux ? Merci

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    • Bonjour, nous ne sommes pas médecin…Mais si vous avez une douleur, rougeur, chaleur, œdème du membre oui marcher sur cette douleur peut être dangereux dans le sens où vous pouvais faire remonter le caillot vers les poumons…
      La première chose à faire et de consulter un médecin ou d’aller aux urgences.

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  7. Très bien expliqué, en effet, prendre l’avion augmente le risque de développer des troubles de la circulation veineuse (gonflements des pieds pouvant durer plusieurs jours, phlébite, embolie).
    Votre article a son importance, car ces troubles, pouvant parfois évoluer vers des pathologies très graves, sont encore méconnus du public.

    Répondre
  8. Bonjour,
    Merci pour cet article vraiment très intéressant. Je suis porteuse du facteur V Leiden (donc coagulation plus forte que la normale), et mon médecin m’a prescrit du Clexane avant le vol pour l’aller et le retour en plus des bas de contentions. Ceci est surtout une prévention étant donné le facteur V.
    Suite à votre lecture, vous dites que ces injections peuvent être dangereuse. Est-ce le cas pour moi selon vous?
    Merci d’avance

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    • Bonjour Stéphanie, les injections sont dangereuses quand elles ne sont pas encadrées au préalable par un médecin. Ce qui n’est pas votre cas 🙂
      Ce petit avertissement vaut car nous connaissons des personnes qui se font des injections de Lovenox avant de partir sans aucun encadrement et sans prescription médicale…

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  9. bonjour
    je voudrais me rendre en espagne en car dans 3 semaines mais la semaine derniere mon angiologue a decouvert des traces de phlebite au mollet gauche et m’a mis directement sous medicament
    XARELTO 20mg (je n’avais ressenti aucune douleur) dans le passé j’ai deja fait 3 phlebites au pied droit.il envisage de me faire un controle des arteres mais que dans 4 semaines .ma question est y a t’il un risque de faire ce voyage A/R meme si
    je continue a prendre du XARELTO merçi pour réponse
    cordialement.

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  10. J’ai été opérer d’une fracture ouverte tibia perroné avec pré-syndrome des loges il y a 4 mois. Je dois partir samedi en thailande 2 fois 6 heures de vol. J’ai un peu peur…
    Est ce que vous pensez que c’est résonable en suivant tout vos conseils?
    Je n’ai pas demander au chirurgien mais le generaliste m’a dit ok.
    Je porte des bas de contention tous les jours.

    Répondre
  11. je pars en Australie avec une escale d’une heure et demie l’avion décolle à 10h du matin ; quand dois-je prendre le comprimé de Xarelto conseillé ; j’ai une mauvaise circulation du sang
    merc

    Répondre
  12. la prise d’aspirine n’est pas recommandée pour la prévention des thromboses veineuses (parfois recommandée pour la prévention des thromboses artérielles)

    Répondre
    • Bonjour
      DAL a raison : l’aspirine est connue pour son action anticoagulante du sang artériel, elle n’a aucune action de ce type sur le sang veineux. Prendre de l’aspirine pour éviter une phlébite n’a donc aucun sens
      Cordialement

      Répondre
  13. Article très bien conçu. J’ai appris cette semaine que je suis porteuse de l’anomalie génétique facteur V de Leiden forme homozygote. J’ai 45 ans, j’adore voyager. J’ai pris des longs courriers plusieurs fois sans prendre toutes les précautions que vous citez. Je ne portais pas de bas de contention… ect je peux vous dire que désormais je vais être très vigilante. Je dois avoir une petite étoile au dessus de ma tête pour qu’il ne me soit jamais rien arrivé car le risque est effectivement énorme. Votre article devrait accompagner tous billets d’avion.

    Répondre
      • Merci Yohan, article très intéressant que j’a lu par hasard. En effet ns sommes un couple de 70 et 75 ans et comme chaque année ns prévoyons un voyage qui ns amènera au Yunnan. Ns prenons la veille et le jour de départ un sachet d’aspirine pour nourrisson. Pensez-vous que cela soit suffisant ?
        Merci pour votre réponse.
        Martine de Perpignan

        Répondre
  14. bonjour,
    je rentre d’un voyage à Tokyo. Mes jambes ont doublé de volume pendant le vol, malgré les bas de contention, le Daflon, et les exercices.
    Le soir de l’arrivée j’avais des oedèmes au chevilles et des rougeurs. J’ai donc remisé les bas que je ne supportais plus (brûlure).
    Avec 38 degrés dans la ville, j’ai bien souffert, j’ai trouvé un peu de réconfort en :
    – prenant 2 à 3 douches / bain glacés
    – position couchée, les jambes en l’air appuyées au mur.
    – emmaillotant mes mollets dans des torchons humides la nuit
    Mais dès que je posais le pied parterre, rebelotte !
    Je cherche donc toujours le moyen de prévenir ce genre de problème… On m’a parlé de produits Phyto, qu’en pensez vous ?

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  15. Bonjour et merci pour ces précieux conseils, je vais effectuer un voyage dans quelques mois avec 14h de vol et j’ai déjà eu une embolie pulmonaire il y a 12 ans !! Je verrais donc avec mon médecin traitant pour des anticoagulants a prendre en prévention et je porterais mes bas de contention !!
    Karine

    Répondre
  16. Bonjour

    Article très intéressant et très complet
    Je prends du Kardegic tous les jours
    Dois je surprendre une prise avant le vol.qui est de 12h00?
    Par avance merci

    Répondre
  17. Merci pour votre article. A 24 ans j’ai effectué un voyage au usa. Deux vols avec donc une escale. Lorsque je suis arrivée rien a signaler mais a peine 1 jour plus tard ma jambe est devenu douloureuse. Je ne voulais pas me plaindre alors j’ai attendu, plusieurs jours. Ma jambe a doublé de volume, c’était très douloureux. Une sensation d’avoir un morceau de métal dans la jambe. Je navais aucune idée de ce que ça pouvait être alors j’ai encore attendu. Nous marchions beaucoup pendant ce voyage. J’ai eu la chance de croiser le chemin d’une famille qui nous a logé. Elle était inquiète et ma envoyé directement aux urgences. J’avais une thrombose artérielle qui partait du genou jusqu’au ventre. J’ai eu beaucoup de chance. Hospitalisé 1 semaine avant de pourvoir reprendre l’avion. Depuis j’ai repris l’avion pour d’autre voyage mais je ne prends plus la pilule,. Je porte des bas de contention, je marche tout le temps même si c’est très compliqué et j’ai un anticoagulants prescri par un médecin…

    Répondre

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