Vaccination : les conseils de 5 infirmiers voyageurs

Vaccination : les conseils de 5 infirmiers voyageurs

 

La vaccination pour un infirmier qui souhaite exercer son métier autour du monde est une étape primordiale à réaliser avant de commencer son périple. Un infirmier français a normalement un bon suivi vaccinal grâce à la médecine du travail présente sur son lieu d’exercice. Concernant les vaccins requis ou recommandés dans les pays visités, la vaccination est facilitée en France grâce aux nombreux centres de vaccinations internationales français où vous pouvez rencontrer un médecin spécialisé lors d’une consultation voyageur. Durant cette consultation vous ferez le point sur la ou les destinations envisagées et il vous guidera sur les thérapeutiques spécifiques à prendre avec soi ou à prévoir pour le pays concerné.

Pour comprendre à quel point la vaccination en voyage est importante pour un professionnel de santé, nous avons choisi de poser 5 questions à 5 infirmiers français qui travaillent à 4 endroits différents du globe.
Direction donc : l’île de Mayotte dans l’océan Indien, la ville de Bénarès en Indel’île Maurice, la Polynésie Française dans le Pacifique et Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane.



Vaccination : les conseils de 5 infirmiers voyageurs

Direction l’île de Mayotte, département français de l’océan Indien

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Anne qui est infirmière à Mayotte dans le service de pédiatrie du CHM revient pour nous sur les risques spécifiques de ce DOM.

–  Quelles sont les vaccinations obligatoires ou recommandées que tu as faites avant de partir travailler à Mayotte ?  

Pour mes propres vaccinations, le centre de vaccination de Strasbourg m’a recommandé de me faire vacciner contre l’hépatite A et la fièvre typhoïde, ce que j’ai fait. Il est également très très recommandé d’être vacciné contre le BCG (la vaccination contre le BCG n’est plus obligatoire en France depuis juillet 2007 pour les enfants). Je l’étais déjà donc pas de souci, mais j’ai dû faire vacciner mes propres enfants qui ne l’étaient pas.

– Quel rapport entretiennent les Mahorais avec la vaccination ? 

Je travaille en pédiatrie, et je constate qu’il y a souvent un retard vaccinal des enfants qui arrivent dans le service. Le retard vaccinal est constaté plus souvent chez les enfants issus de l’immigration clandestine de l’Union des Comores. Globalement, la culture est la même  à Mayotte que dans le reste des Comores, mais l’accès aux soins est plus facile à Mayotte, ce qui explique cette différence. La perception du vaccin est représentative de la perception de la maladie ici, il y a une grande culture de la fatalité, « c’est le destin qui a voulu telle maladie, donc c’est comme ça ». Donc, les vaccins, qui font partie de la médecine préventive, ont une utilité qui n’est pas forcément comprise de toute la population, notamment les gens les moins éduqués. À noter qu’ici, les vaccins contre l’hépatite B et le BCG sont administrés le jour même de la naissance pour être sûr que l’enfant les recevra, car généralement, on perd la trace des enfants qui naissent en bonne santé et qui ne sont plus suivis systématiquement pour le suivi staturopondéral et les vaccins, cela permet au moins une primo couverture.

– As-tu déjà pris en charge un patient qui a développé une maladie pour laquelle il aurait pu être vacciné ?

Oui oui et re oui. J’ai vu deux cas de tétanos avérés chez des enfants dont l’un n’était pas vacciné, et l’autre avait été primo vacciné, mais n’avait pas eu de rappel. Il y a aussi régulièrement des cas de tuberculose.

– Pour toi qui travailles à l’autre bout du monde, pourquoi est-il important d’avoir une bonne couverture vaccinale à Mayotte ? Quels risques ?

Pour une infirmière à Mayotte, je mettrais la priorité sur le vaccin antituberculeux, car ici nous voyons très régulièrement des cas de suspicion de tuberculose ou de tuberculose avérée. Pas de fièvre jaune ici, quelques cas de typhoïde, mais sans plus. L’hépatite A se transmet par les eaux insalubres, normalement l’eau qui alimente le réseau de Mayotte est sûre. Je n’ai pas vu de cas d’hépatite A en deux ans.

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Vaccination : les conseils de 5 infirmiers voyageurs

Margaux qui est aussi infirmière dans le service de réanimation du CHM ajoute :

Il n’y a pas de vaccins obligatoires pour partir à Mayotte. Par contre, il est recommandé de se faire vacciner contre l’hépatite B, la typhoïde ainsi que d’être à jour sur le vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux et poliomyélitique.

Les Mahorais qui arrivent aux urgences sont pour la plupart désinformés de leur état de santé, mais également des vaccinations obligatoires. Je n’ai vu que très rarement pour ne pas dire jamais des Mahorais à jour sur leurs vaccins. En fait, ils ne savent pas à quoi cela leur sert, aussi, ils ne consultent pas des médecins pour une simple visite, mais seulement le jour où une pathologie nécessite des soins. Sans prise en charge médicale, aucun vaccin ne leur est fait. La plupart ne sont donc pas à jour.

Aux urgences de Mayotte, on voit beaucoup de patients pour typhoïde ou suspicion, de même pour la tuberculose. La bactérie de la typhoïde se transmet par le contact entre des matières fécales humaines et la bouche, ou par la consommation de nourriture ou d’eau contaminée, autrement dit, elle se transmet assez « facilement ». Les conditions d’hygiène n’étant pas les meilleures ici, le risque reste important.
D’un point de vue global, les conditions sanitaires et sociales sont assez misérables ici, la précarité génère plus facilement un risque de contracter une pathologie. Les vaccinations sont donc très importantes, bien qu’un peu négligées.

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Quels vaccins sont nécessaires pour exercer en Polynésie Française ?

Je n’ai fait aucune vaccination supplémentaire avant de partir, j’étais à jour comme n’importe quel hospitalier français lambda. Pour la Polynésie Française, il n’y a pas de vaccination spécifique à avoir.

 

Peux-tu nous parler de la vaccination en Polynésie Française ?

Le programme de vaccination et dans son ensemble la prévention des enfants scolarisés, est très bien suivi et dirigé en Polynésie par les dispensaires.

Ce sont des centres de soins existants sur tout le territoire avec au moins la présence d’un infirmier (dans les îles éloignées, c’est ce qu’on appelle « les postes isolés », l’infirmier gère seul toutes les situations avec un lien téléphonique auprès d’un médecin), et au plus une équipe pluridisciplinaire : médecins, infirmiers, sage-femme, secrétaire …

Tous les enfants scolarisés ont un dossier au dispensaire (autre que le carnet de santé) où tout est consigné : renseignements administratifs, scolaires, médicaux; sociaux… avant la période obligatoire de scolarisation les parents doivent amener leurs enfants se faire vacciner sinon ils risquent la coupure des prestations familiales, une fois scolarisés c’est le dispensaire qui se déplace dans les écoles et met à jour les vaccinations. Quelques jours avant, les parents reçoivent une note les informant du passage du médecin, il est noté si l’enfant doit avoir son rappel, il est donc conseillé de faire passer le carnet de santé pour ce jour-là auprès de l’instit et si les parents refusent que la vaccination soit faite à l’école (pour x raisons par exemple vaccination auprès du médecin traitant familial) ils doivent remplir un papier.



Tout ceci est totalement gratuit. Il y a un côté très bien et il y a un côté que je trouve très infantilisant, du coup il m’est arrivé d’oublier le carnet de santé tellement tout est pris en charge finalement. Mes enfants ont donc eu les mêmes vaccinations qu’en France avec en plus, l’hépatite B.

Personnellement, je suis pour les vaccinations, j’ai toujours tenu à jour celles de ma famille, mais par contre concernant les patients adultes que je côtoie dans ma fonction d’infirmière libérale, je ne sais pas du tout s’ils le sont. En Polynésie, nous sommes confrontés à des maladies tropicales qui sont en passe d’avoir des vaccins : dengue et peut être zika dans quelques annéesceux qui (comme moi) ont contracté ces maladies, attendent avec grand espoir ces nouveautés !

Il est bon dans les milieux tropicaux d’être à jour de ses vaccins (surtout le tétanos)

Selon l’enquête sur l’évaluation de la couverture vaccinale des enfants, année scolaire 2011/2012, la Couverture vaccinale des enfants scolarisés en Polynésie française atteint l’objectif de 95% pour la plupart des vaccins, confirmant ainsi l’efficacité de la mise en œuvre des recommandations vaccinales.

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inde

Direction l’Inde avec Er Hel qui travaille dans un dispensaire à Bénarès

– Quels sont les vaccins à faire avant de partir exercer en Inde ?

À ma connaissance il n’y a pas de vaccination obligatoire. Cependant, j’ai consulté un centre de vaccination à Montréal avant mon départ de manière à être le mieux immunisée possible du fait de mon départ dans une zone à risque pour certaines maladies. J’ai donc mis à jour les vaccins « classiques » (tétanos, polio, diphtérie), et j’ai fait : hépatite A, encéphalite japonaise (par précaution, car je restais longtemps dans le pays), fièvre typhoïde.
Je n’ai pas fait la grippe, et je n’avais pas le temps de faire celui de la rage (le protocole est un peu long en préventif et je n’avais qu’à peine un mois pour préparer mon expédition, ça ne marchait pas !).
Voici le site sur lequel les infirmières du centre de vaccination se basent http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/countries-pays/country-pays-fra.php?id=371(oui, les infirmières au Québec sont autonomes pour la vaccination quand elles sont formées. Pas besoin de médecin pour ça, il y a des ordonnances collectives).

– Quel est le rapport à la vaccination des Indiens ?

D’une manière générale, les Indiens ont la conviction qu’une injection résout leurs problèmes quand ils sont malades. Beaucoup de traitements se passent par injection : vitamines, anti-inflammatoire, antibiotiques, etc.

Cependant, la notion de prévention semble peu ancrée et les gens semblent avoir du mal à percevoir qu’il faut un traitement (vaccin) alors qu’ils ne sont pas malades. Ceci reste une observation personnelle.
Certains vaccins sont gratuits (j’en parlerai plus tard) et les gens sont plus enclins à les faire. Mais ici, beaucoup de choses sont un peu floues. Ils n’ont bien souvent pas de papiers d’identité, alors un carnet de vaccination à jour ?  (je parle ici des catégories de gens très pauvres, souvent de la caste des intouchables).

J’aimerai rajouter aussi que beaucoup de patients manquent de connaissances en termes d’hygiène de base, d’alimentation, etc… Ce qui rend toute prévention très dure à mettre en place !

De ce fait, il est difficile selon moi d’avoir une bonne couverture vaccinale de l’ensemble de la population en Inde. Cependant, il existe des campagnes qui ont été faites (en rapport avec la polio). Au dispensaire, nous nous occupons principalement des plaies. Beaucoup sont traumatiques (chute, coupure, morsure (chien, singe…)). Nous avons donc à faire à la problématique de la rage et du tétanos.

  • Tétanos : des vaccins sont disponibles à faible coût (même pour quelqu’un qui a peu d’argent). Mais ce sont des vaccins qui ont une durée d’efficacité de 3 mois seulement ce qui est peu. J’en fais donc beaucoup ici.
  • Rage : le vaccin est assez cher, mais en cas de morsure, il est possible de se faire vacciner gratuitement à l’hôpital !

– Pourquoi est-il important d’avoir une bonne couverture vaccinale quand on est IDE en Inde ?

Je suis confrontée à des patients atteints de maladies rares dans nos pays (je pense à la tuberculose, etc.). Dans mon quotidien aussi, je peux être amenée à être contaminée par des aliments ou de l’eau impropre à la consommation avec des risques par exemple d’hépatite A.

J’essaie de me protéger du mieux que je peux : les vaccins sont la base de cela. Mais il y a également toutes sortes de petites choses que je fais au quotidien (juste de l’eau en bouteille, je fais attention à ce que je mange. Au dispensaire je porte des gants, je me désinfecte les mains et les lave, etc.) : précautions de base, mais qui me permettent d’être plus sereine face à ces risques !

 

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Direction l’ile Maurice avec Julie qui travaille dans une clinique à Curepipe

En général le calendrier vaccinal des bébés et des enfants est assez bien respecté et suivi car le Ministère chargé de la santé l’organise avec la collaboration de l’hôpital public.

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Pour les rappels c’est une autre affaire. Les mauriciens qui ont les moyens de se payer des consultations chez un médecin privé pour faire des suivis ou des « check-up santé » sont sûrement plus à même d’être à jour de leurs vaccinations, mais dans le cas où ils n’en ont pas les moyens, la majorité ne vont consulter à l’hôpital que s’ils ont un problème de santé.

En revanche, je sais que le Ministère chargé de la santé organise tous les ans des campagnes de vaccination contre la grippe pour les séniors, les équipes viennent même faire les vaccinations au domicile des personnes âgées.

Dans le cadre de mon travail, je suis souvent amenée à vacciner certains mauriciens et donc à remettre à jour leur calendrier vaccinal, même dans les cas de voyage. En effet, s’ils doivent partir à l’étranger pour étudier ou travailler, alors il leur est demandé par le pays d’accueil d’avoir leurs vaccinations obligatoires à jour.

Dans ce que j’ai pu observer au niveau du service d’urgences dans lequel je travaille, nous sommes bien souvent amenés à faire un rappel du Tétanos lorsque les patients viennent consulter pour un cas de blessure, car ces derniers ne sont pas au courant de leur statut vaccinal ou n’en ont pas tenu compte depuis de nombreuses années.

Pour ma part, avant de venir travailler à Maurice, ils m’ont demandé une copie de mon carnet de vaccination.

Au niveau des vaccinations obligatoires pour un soignant, il me semble qu’elles sont similaires à ce qui est demandé pour travailler dans une structure de soin en France, à savoir DT Polio, Typhoïde, Hépatite A et bien sûr, l’immunisation contre l’hépatite B est obligatoire. En ce qui concerne la vaccination contre la fièvre jaune, elle est obligatoire seulement si on a séjourné dans une zone endémique en Afrique ou en Amérique latine.

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À Maurice je n’ai jamais été amenée à prendre en charge de patient ayant développé une maladie suite à une non-observance du calendrier vaccinal. En revanche, lorsque je travaillais au CHU de St Denis à la Réunion, je me souviens d’une dame âgée qui avait contracté le tétanos. C’était très impressionnant, le traitement a été long et lourd (intubation, sédation etc…) mais la patiente s’en est heureusement sortie.

Enfin, pour moi il a toujours été important d’être à jour de mes vaccinations, que je sois en France ou à l’étranger. Mais en effet, le fait d’être dans un autre pays, avec un système de santé bien différent du système français m’a vraiment motivé. En effet, il vaut mieux tomber malade en France plutôt qu’à Maurice. Je pense que je serais mieux prise en charge mais surtout, les soins en France sont vraiment accessibles et c’est une chose dont beaucoup de Français devraient prendre conscience. 

C’est une réelle chance que nous avons. À Maurice comme dans beaucoup d’autres pays étrangers, on doit payer pour tout.

 

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Vaccination : les conseils de 5 infirmiers voyageurs

Direction la Guyane avec Chloë qui travaille en pédiatrie et en néonatalogie.

Quelles sont les vaccinations obligatoires ou recommandées que tu as faites avant de partir travailler en Guyane ?

Avant de partir en Guyane, j’ai dû m’assurer que j’étais bien à jour de mes vaccins  obligatoires, c’est-à-dire vaccinée contre le DTP (diphtérie, tétanos et poliomyélite), contre l’hépatite B (obligatoire pour exercer en milieu hospitalier), mais aussi contre la fièvre jaune. Effectivement, ce dernier est obligatoire pour toute personne résidant ou se rendant en Guyane. Le carnet de vaccination est demandé dans les aéroports pour les vols à destination de Cayenne.

Quel rapport entretiennent les Guyanais avec la vaccination ? 

De nombreuses vaccinations sont obligatoires en France et en Guyane mais le suivi médical en Guyane n’est pas aussi important qu’en métropole. Nombreux sont les enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie, dont les vaccinations ne sont pas à jour.

Vaccination : les conseils de 5 infirmiers voyageurs

As-tu déjà pris en charge un enfant qui a développé une maladie et qui n’était pas vacciné contre cette maladie (tuberculose, grippe, fièvre jaune…)

Je n’ai pas été amenée à prendre en charge d’enfant pour fièvre jaune.

Quelques enfants sont hospitalisés pour suspicion de tuberculose mais je n’ai jamais eu de cas où le diagnostic était confirmé.

De même pour les infections à haemophilus influenzae de type B (cause fréquente des méningites), qui touchent surtout les enfants non vaccinés contre cette bactérie.

Pour toi qui travailles à l’autre bout du monde, pourquoi est-il important d’avoir une bonne couverture vaccinale en Guyane ? Quels risques ?

En Guyane, la prévalence de certaines maladies infectieuses est plus forte qu’en métropole. En effet, cela peut s’expliquer par un climat chaud et humide qui favorise la prolifération des bactéries, une hygiène limitée (certains endroits n’ont pas d’eau potable), l’éloignement et l’isolement géographique de certaines populations… Ainsi, les risques sont plus grands, d’où l’importance d’être à jour dans ses vaccinations.

Vaccination : les conseils de 5 infirmiers voyageurs

Je sais que tu prends en soin beaucoup d’enfants originaires du Surinam et du Brésil : ont-ils les mêmes obligations vaccinales ?  

Je ne sais pas du tout quelles sont les obligations vaccinales des Brésiliens et Surinamais, car la majorité des enfants hospitalisés ici, sont nés en Guyane, ont la nationalité française et sont donc soumis aux obligations vaccinales françaises.

 

La conclusion de Florence et Yohan

Étant nous-même soignants et amoureux des voyages, nous nous penchons sur la question de la vaccination avant chaque départ. Nous vérifions tout d’abord que nous sommes à jour des vaccinations en suivant le calendrier vaccinal français, et en fonction de notre destination et des recommandations sanitaires, nous réalisons, une consultation du voyageur 2 à 3 mois avant de partir. 

Nous avons aussi conscience que nous, professionnels de santé, sommes en première ligne quand nous prenons en soin des patients atteints de pathologie infectieuse. La loi nous impose donc, en tant que professionnels de santé, d’être vaccinés et immunisés en conséquence. Il est de notre rôle de montrer l’exemple et de renseigner les personnes prises en charge en insistant sur les bénéfices de la vaccination face à des agents pathogènes. Comme dit le proverbe « Mieux vaut prévenir que guérir » !

Cet article a été réalisé et relu dans le cadre de l’information des professionnels de santé sur la vaccination par Santé publique France.

 

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