Brésil

#SaveCare Episode 3 : les retrouvailles !

Au bout de 4 avions, 24 heures de vol cumulés et un passage éclair en Guyane nous arrivons enfin à Brasilia ! Ca fait chaud au coeur de retrouver notre famille du Brésil, mais aussi de retrouver notre VW T4 Syncro : Car-E !
En attendant de reprendre la route avec lui jusqu’à Cayenne, nous vous présentons aujourd’hui le 3ème épisode de cette aventure plutôt dingue !
Pour suivre ce voyage n’hésitez pas à nous suivre sur compte Instagram et notre page Facebook pour plus de photos et videos prises en live !




Lancement de l’opération : Save Care-E #SaveCare

En Janvier 2016 nous avons du stopper notre roadtrip en Amérique du Sud car nous avions appris que Florence été enceinte. Malgré cela, nous avons tout de même décidé de prendre la route. C’est donc au bout du 7 éme mois, en pleine épidémie de Zika au Brésil que nous décidons de rentrer en France pour continuer la grossesse sereinement.

Lancement de l’opération : Save Care-E #SaveCare

Notre VW T4 Syncro Car-E,  lui restera dans le jardin d’une famille de Brésiliens rencontrés sur la route et chez qui nous étions depuis plus de 2 semaines. Ne trouvant pas de solution pour ramener notre véhicule rapidement en France, c’est tout naturellement qu’ils ont accepté de nous le garder.
Lancement de l'opération : Save Care-E #SaveCare
 
Presque un an après et n’ayant pas le budget nécessaire pour continuer notre voyage en Amérique du sud, nous devions trouver une solution au plus vite. Laisser notre notre fourgon aménagé sans rouler plus longtemps commence à être problématique. C’est pour cela, que début 2017, nous décidons de le mettre en vente via une annonce en ligne.
Ce qui est drôle, c’est que vous avez été très nombreux à reconnaitre ce véhicule sur un célèbre site de vente de voitures d’occasions. Vos messages nous ont touchés et nous ont aussi fait réaliser que nous ne devions pas vendre ce véhicule, notre véhicule. Il fut un compagnon de confiance dans ce voyage et il fut aussi le témoin privilégié de plusieurs événements familiaux depuis que nous l’avons en notre possession. Aujourd’hui ce van fait partis intégrante de notre vie (les possesseurs de van aménagés comprendront de quoi je parle !).
Lancement de l'opération : Save Care-E #SaveCare
Lancement de l'opération : Save Care-E #SaveCare
C’est pour cela que nous avons décidé en Juin 2017 de partir au Brésil récupérer notre van dans un roadtrip qui s’annonce comme épique…et cela avec notre petite de 1 an ! Cette mission de sauvetage aux allures de mission impossible nous y réfléchissons en détail depuis plusieurs mois. Le but est « simple » : rapatrier le van et lui faire traverser la moitié de la planète, jusqu’a l’ile de la Réunion dans l’océan indien !

Save Care-E #SaveCare

La mission save Care-E c’est un peu une mission suicide, un projet fou, un challenge de plusieurs milliers de kilomètres avec pour compliqué le tout un impératif temps ! Le parcours en van réalisé en 3 mois en 2016, cette fois-ci nous devons le réaliser en… 10 jours et ils se décomposent que cela :
Reunion —-> Paris (10 heures de vol)
Paris —–> Cayenne (8 heures de vol)
Cayenne —–> Bélem (1 heure de vol)
Bélem—–> Brasilia (2h30 de vol)
Une fois arrivé à Brasilia, nous avons 3 jours pour réviser le véhicule (changer nos 4 pneus BF GoodRich, Vidange et changement des filtres, remplacements des rotules avant de direction, parallélisme…). Ce sera une tâche compliqué que le VW T4 est un véhicule qui n’existe pas au Brésil. Nous faisons donc la route avec nos pièces de rechanges. Un grand merci à la clinique du T4 situé à Gourlizon dans le 29 pour leur aide dans cette nouvelle aventure !
Lancement de l'opération : Save Care-E #SaveCare
Nous prenons ensuite la route de Brasilia jusqu’à Belém (nous avons un peu moins de 10 jours pour faire ce trajet). Une fois à Belém nous devons nous prendre un bateau pour traverser le fleuve Amazone jusqu’à Macapa (2 jours). Cette fois-ci, nous prenons les devant en réservant notre place à l’avance et sur un bateau un peu plus large !
Une fois à Macapa nous reprenons la fameuse BR 156 en direction de la Guyane Française. Une fois cette étape majeure franchie, nous prendrons une petite semaine pour nous reposer, mais surtout voir les amis de longue date. Nous en profiterons aussi pour mettre le van dans un container en direction de la France et qui sera réservé à l’avance grâce à notre partenaire l’importateur long Cours.
Lancement de l'opération : Save Care-E #SaveCare
Lancement de l'opération : Save Care-E #SaveCare
Quand à nous 3, nous reprenons ensuite un avion de Cayenne jusqu’à Paris où nous restons une petite semaine pour voir nos amis et surtout la famille. Puis nous prenons enfin un vol retour vers l’ile de la Réunion !
Ouf !
Grâce à cette carte, vous pouvez visualiser les trajets aller en avion qui sont en pointillé rouge. En pointillé orange, le trajet que nous effecturons avec notre fourgon VW T4. En ligne fixe orange le trajet effectué par notre fourgon en bateau (Cayenne—–>Saint-Nazaire, puis Saint Nazaire—–>Reunion) environs 2 mois de traversés selon l’importateur long cours.
Lancement de l'opération : Save Care-E #SaveCare
Ce trajet express nous le réalisons sans filet, cette fois-ci l’imprévu n’a pas sa place car il nous avons un impératifs temps.
D’un point de vue du transport aérien nous aurions pu simplifier ce trajet. Hélas au cours de nos recherches, nous nous sommes rendu compte que les billets d’avion pour un aller simple, coûtaient plus chers qu’un billet aller/retour (Un grand merci à Air France et à TAP Portugal pour ce non sens).
Nous aurions pu par exemple prendre un vol direct de Paris vers Sao Paulo (ou mieux encore un Lisbonne vers Brasilia), puis un vol interne vers Brasilia, ce qui aurait réduit le nombre de vol de moitié… Mais le budget passe du simple au double avec cette simplification…

Lancement de l’opération : Save Care-E #SaveCare

Même si de notre côté nous sommes d’un tempérament optimiste et physiquement prêt, nous avons une grande inquiétude du coté de notre petite fille de 1 an. Comment va-t-elle supporter ce long voyage ? Comment l’occuper pendant 10 heures + 8 heures de vol à suivre ?
Comme à notre habitude nous partagerons tous les détails de cette aventure sur notre page Facebook et notre compte instagram !
Si vous avez des conseils à partager avec nous très chers parents voyageurs, nous sommes toute ouïe !
 
 
 

Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud

Bien plus qu’un objet de décoration, en Amérique du Sud le hamac est un véritable mode de vie. Que ce soit pour faire la sieste, pour dormir une nuit ou même pour bercer un enfant nous l’avons retrouvé tout au long de notre voyage

Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud

Le hamac, idéal pour faire la sieste partout

Comment parler de l’Amérique Latine sans vous parler du hamac ? C’est un véritable art de vivre que nous avons découvert en premier lieu en Guyane. Là bas, vous ne pourrez pas le louper, il trône sur toutes les terrasses/balcons de ce Département d’outre-mer. Au Brésil, nous l’avons retrouvé à la plage, dans les restaurants, les bars, sur les terrasses, au bord de l’eau, dans les jardins et même sur les bateaux. En faite, en Amérique du Sud, le hamac est l’équivalent de notre traditionnelle chaise longue. Les petits comme les grands l’utilisent tous les jours le temps d’une sieste, mais parfois  aussi pour y passer la nuit. Dans les états les plus chauds, les hamacs ont même remplacé les lits !

Synonyme de bien-être et de détente, ce n’est pas pour rien que les indigènes l’appelaient « le berceau des dieux ». D’une simplicité déconcertante à installer et peu encombrant, nous n’hésitions pas à le sortir à la moindre occasion pour faire une petite sieste dans les plus beaux endroits du Brésil (je vous laisse juger par vous même, photos à l’appui).

Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud

Pour voir plus de photos, suivez-nous sur instagram

Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud

Comment bien choisir son hamac ?

Qu’il soit en coton, en toile de parachute ou même en filet, pour 1 ou 2 personnes, le principe du hamac est toujours le même : un morceau de tissu que l’on peut tendre à chaque extrémité qui permet de dormir ou de se reposer. Alors quelle différence dans tous ces modèles et comment faire son choix ?

L’élément principal à prendre en compte pour choisir son hamac est à mon sens l’utilisation que l’on souhaite en faire :

  • bivouaquer lors de randonnée : prendre en compte son poids et son encombrement. Privilégier les versions en toile de parachute très légères et peu encombrantes.
  • se détendre sur sa terrasse : tout est permis dans ce cas. Vous pouvez vous faire plaisir esthétiquement avec un joli modèle en coton.
  • en forêt : l’important ce n’est pas le hamac, c’est la moustiquaire qui va avec dans ce cas 😉
  • dans l’eau : privilégier des matériaux résistants tel que les filets en nylon

Et après ? une ou deux places ? Personnellement, je trouve que les modèles 2 places offrent l’avantage d’être plus spacieux et c’est parfait si vous souhaitez vous y allonger en diagonale.

Et les accessoires ?

  • Pour fixer votre hamac de la corde peut suffire. Il existe également des systèmes de crochets de fixation.
  • Si vous comptez emmener votre hamac pour bivouaquer, n’oublier d’acheter une moustiquaire qui vous protégera de tous les insectes et vous permettra de passer une bonne nuit. Si vous êtes en zone à risque de Palu je vous conseillerai même d’imprégner votre moustiquaire d’un insecticide antimoustique.

Pour voir plus de photos, suivez-nous sur instagram

Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud

Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud

Le hamac pour passer la nuit en carbet

D’origine amérindienne, le carbet est traditionnellement un abri en bois, sans mur, sous lequel vous pouvez vous abriter pour passer la nuit. Il est conçu de telle façon que vous pouvez facilement fixer votre hamac. Nous avons découvert ce mode d’hébergement en Guyane, car là bas tout le monde connait les fameux week-ends carbet. C’est un mode de couchage idéal en forêt, car il vous isole des nombreux insectes ou rampants qu’il peut y avoir au sol : fourmis, matoutous (mygales), serpents, scolopendres et j’en passe. Plutôt rassurant, non ?

On distingue deux types de carbets : les carbets traditionnels (avec le toit en bois) et ce qu’on appelle les carbets bâche où le randonneur utilise une bâche tendue au-dessus du hamac grâce à des cordes pour faire office de toit. Il permet surtout de s’abriter des fortes pluies qu’il peut y avoir en zone tropicale. Nous avons testé ce dernier lors d’un week-end randonnée en forêt Guyanaise où nous étions partis deux jours avec, dans notre sac à dos, notre paquetage pour la nuit. C’est une expérience unique que de dormir au coeur de la forêt avec tous ces bruits d’animaux qui vous entourent.


Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud
Hamac : un véritable mode de vie en Amérique du Sud

Aussi pratique que confortable, vous verrez : l’essayer c’est l’adopter. Durant mes derniers mois de grossesse, j’apprécie particulièrement ce cocon qui me permet à la fois d’être allongé et d’avoir les jambes surélevées. Généralement, sur ma terrasse, il m’accompagne désormais aussi à la plage où je trouve facilement 2 filaos pour l’accrocher. Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs en hamac ?